Rêver sa vie et vivre ses rêves
Rêver sa vie et vivre ses rêves

Rêver sa vie et vivre ses rêves

cafepsycho.marcafepsycho.marccavalie-psy-rever-sa-vie-vivre-ses-reves

« Rêver sa vie et vivre ses rêves » est la proposition que nous font les amérindiens qui se considèrent comme un peuple de rêveurs et de défenseurs du rêve, nous dit Anne Fraisse dans son article « le cercle psycho-organique » expliquant le concept de capacité en Analyse Psycho-Organique (« l’Analyse Psycho-organique les voies corporelles d’une psychanalyse » , Ed. L’Harmattan). Ce café psycho est directement inspiré de ce chapitre.

« Rêver sa vie ». L’imaginaire personnel est un lieu de tous les possibles, un territoire individuel et intérieur d’exploration et de vision de ce qui pourrait être. Créer ses propres images intérieures, laisser émerger des scénarios, des symboles peut-être un acte fondateur pour une personne, un vaste champ symbolique consistant dans lequel peut pousser la vie incarnée, elle, limitée.

La « vraie vie » comme on l’entend parfois, le réel, le concret, est de l’ordre de l’expérience, du vécu. « Je sais cela car je l’ai vécu, je l’ai vu réellement et j’ai été traversé par cette expérience ». C’est aussi un lieu d’ancrage solide d’une vie.

Le mouvement d’incarnation des rêves d’une personne dans le réel va certainement laisser des pans d’imaginaire sur le côté du chemin. Et sur ce chemin d’incarnation, l’imaginaire va rencontrer des obstacles à sa concrétisation.

Les idéalistes ont-ils alors lâcher l’accouchement de leur projet ou tenir bon ? Vont-ils rester dans un monde imaginé ou tenter l’expérience vivante et frustrante de choisir ? Et comment font-ils pour explorer ce champ des possibles sans s’y perdre ?

Les réalistes vont-ils s’ouvrir à leur monde intérieur, à leur réservoir intime d’images du « champ des possibles » ? Vont-ils pouvoir imaginer un autre possible que ce qu’ils ont vécu ?

Quand suis-je, pour mon contentement, trop dans le réel ou trop dans l’imaginaire ? Ais-je repéré des plans, des thèmes pour lesquels je m’attache plutôt au réel ou plutôt à mon imaginaire ? Ais-je repéré les stratégies que je mets en place pour cela ?